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21. (1926) La poésie de Stéphane Mallarmé. Étude littéraire

Journées de nonchaloir qui suscitent autour de lui son paysage intérieur, visible, docile et souriant, aux flancs d’un verre haleine fraîche de l’eau : la page blanche, non plus blanche dans son vide, mais blanche dans sa plénitude et sa perfection de mystère non écrit, de pureté non déchue. […] Etudiez à ce point de vue le Nénuphar Blanc. […] Le vers, droit sur le blanc de la page, l’évoque […] Comme le merle de Musset, il ne prit pas tout de suite son parti d’être blanc. […] Du blanc, le blanc vivant de la page intacte, — le blanc où par un effort d’ingéniosité, de réflexion, de tourment intérieur, il idéalisa son impuissance.

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