Dans ce monde tel que l’a fait, ou que l’a défait plutôt la philosophie, tout n’est pas, pour l’apaisement du cœur et pour le bonheur de la vie, dans l’étanchement des besoins corporels et dans ce qu’on appelle le bien-être. […] Sans croire, comme Alphonse Jobez, que la terre, avec toutes les richesses qu’elle pourrait donner, renferme assez de biens pour assouvir cette âme de l’homme qui n’a point été faite avec une si grossière substance, mais avec un souffle de Dieu ; sans avoir cette mysticité du sol, nous croyons aussi, pourtant, que les peuples et les hommes dépendant de leurs besoins et de leur bien-être, — quoique ces besoins et ce bien-être soient le plus petit et le plus bas côté de leur destinée, — la voie de prospérité la meilleure est encore la culture du morceau de globe sur lequel ils sont nés.