Mais pour qu’ils s’y prêtent, point n’est besoin d’en faire des quantités pures : autant vaudrait les réduire au néant. […] En défaisant ce que ces besoins ont fait, nous rétablirions l’intuition dans sa pureté première et nous reprendrions contact avec le réel. […] Mais une fois ce corps constitué et distingué, les besoins qu’il éprouve l’amènent à en distinguer et à en constituer d’autres. […] Mais le besoin de se nourrir n’est pas le seul. […] Nos besoins sont donc autant de faisceaux lumineux qui, braqués sur la continuité des qualités sensibles, y dessinent des corps distincts.