Ce qu’il veut, ce qu’il essaie à toutes les pages de son livre, c’est de justifier Clément XIV d’une abolition devenue nécessaire, soit à cause du besoin des temps, soit à cause des abus qui s’étaient produits, disait-on (et qui disait cela ?) […] Et quant à ce besoin des temps dont nous parle le P. […] si ce fut le besoin des temps, tel que le comprenait sa sagesse, qui décida le souverain pontife, l’Europe avait donc le besoin du triomphe de la philosophie, de la diminution de l’autorité catholique, du relâchement dans les mœurs et dans les doctrines, de la révolte sous toutes les formes ?… Elle avait donc besoin de tout ce que, plus tard, elle devait maudire ? Et c’est un prêtre catholique qui vient nous affirmer, au mépris de l’histoire, que ces besoins étaient irrésistibles et qu’ils devaient être satisfaits !