À quatorze ans, il a quitté Braïla, abandonnant sa famille, une mère qu’il aime ; mais le besoin de partir est en lui le plus fort. […] Unruh, qui avait repris le grade de lieutenant, abandonné quelques années avant la guerre pour se consacrer à la peinture et à la sculpture, éprouva impérieusement le besoin de se confier à un journal et il le rédigea sur certaines petites feuilles de papier de soie qu’il cachait, comme il pouvait, sous son uniforme.