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690. (1904) Propos littéraires. Deuxième série

Il travaille pour rien, et c’est ce qui fait la beauté de son travail. […] Dès lors ne poursuivre que la beauté de son art lui est à peu près impossible. […] Y a-t-il rien de plus « fécond » que de savoir les distinguer des beautés véritables, et la véritable « critique des beautés » n’est-elle pas précisément, en écartant les beautés illusoires, de tirer au jour et de mettre en pleine lumière les beautés vraies ? […] Mais le renom de ma beauté doit aussi passer à la postérité. […] Par exemple, les orateurs de cette époque sont sensibles à la « beauté » d’une idée, et adoptent ou affectent d’adopter une idée et la recommandent, pour sa beauté.

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