Les ouvrages qu’il nous a laissés, dans la langue des Romains, comme son Poëme sur la Passion divisé en douze chants, & un autre sur la Verrerie, sont pleins de chaleur & de beautés, & valent du moins, quant à l’imagination, ce qu’il a fait en François. […] La connoissance profonde qu’il avoit des auteurs Grecs & Latins, & l’usage qu’il en faisoit pour extraire les beautés originales & les faire passer dans notre langue, lui ont fait imaginer qu’il falloit tenir la même route. […] On peut y apprendre la marche, les beautés & le génie de sa propre langue, & mieux encore que dans ce labyrinthe où nous jette l’étude de celle qu’on ne parle plus.