Tous ont été frappés des « beautés » de la religion, et non de sa grandeur, et non du besoin, en quelque sorte, constitutionnel, que l’homme en a. […] Ni le spectacle des beautés et des sublimités de la nature qui, tout raisonnement à part, mettent certaines âmes en état religieux ; ni la présence au fond de nous de la conscience morale n’étaient très capables d’avoir influence sur Diderot, et le mot de Kant : « Deux choses donnent l’idée de Dieu, la voûte étoilée au-dessus de nos têtes et la conscience au fond de nos cœurs », s’il eût pu le connaître, l’aurait peu ému.