— écrivant un livre tardif où je n’aperçois, au bout de quatre cents pages, poindre ni caractère original, ni beauté d’âme, ni intérêt profond de trame humaine, se livrer à des besognes inférieures de pédant et de faiseur de dictionnaire, et atteler son vigoureux génie au haquet des plus lourdes dissertations ? […] Tout ce qui retentit le plus de beauté et de vérité historique dans ce roman, qui a la prétention aussi d’être une histoire, et où la donnée romanesque, la donnée d’invention, est d’une misère à faire pitié, c’est la monarchie, les idées et les plans de la monarchie, l’héroïsme de la monarchie. […] S’ils avaient pensé à montrer dans leurs œuvres l’hydre de la Convention française, ils l’auraient ressuscitée dans une de ces journées terribles qui avaient leur monstrueuse beauté, et ils ne se seraient pas contentés de la nomenclature des noms de ses membres, avec des étiquettes tirées des mots qu’ils dirent et dont plus de moitié sont des platitudes et le reste des déclamations !