Nous craignons que ce ne soit là un peu le cas de l’auteur du roman d’Arthur. […] L’auteur d’Arthur, au chapitre des femmes et de l’amour, se pose l’objection, la discute à merveille, et, toutefois, s’en tire peut-être incomplétement dans l’application. […] L’auteur, qui ne se montre pas seulement ici un homme sentimental, comme il l’était dans ses élégies, mais qui sait le monde, qui a le ton de la raillerie, l’aperçu exquis des ridicules, des travers, des médisances, et tout ce bon goût rapide et chatouilleux que donne, hélas ! une corruption élégante, l’auteur, qui est auteur aussi peu que possible, écrit en prose comme on ferait dans des lettres charmantes à un ami. […] Il y a évidemment réaction chez l’auteur ; il ne sait pas tenir en présence, en échec, une idée avec une autre idée qu’il s’agit, non d’anéantir, mais de modifier, de réconcilier.