On en sait maintenant l’histoire, et l’on démêle la double part de vérité et d’invention dont il se compose, presque aussi bien que l’auteur lui-même. Il est vrai que c’est par l’auteur qu’on le sait et de plus par ceux des principaux intéressés qu’il y a fait entrer tout vifs. […] L’auteur d’abord place exactement son héros dans la disposition où il était lui-même. […] Nous reconnaissons là le souffle des premières et belles parties de Werther, de celles où l’auteur se répand sympathiquement par toute la nature et voudrait s’en emparer : « Ah ! […] La différence des impressions du lecteur à celles de l’auteur est ici par trop forte et trop criante ; elle n’est pas juste.