Il faut prendre au pied de la lettre ce mot tracé par l’auteur, non par l’éditeur, à la tête de ce volume. Quoique écrites dix ans auparavant, ces poésies, l’auteur les avait gardées sans les publier. […] Quand la politique se lève, — (l’auteur écrivait en 1849), — l’imagination se couche ; c’est l’heure d’éteindre sa lumière, et de couvrir son foyer. […] la Critique ne marchanderait plus, et l’auteur du Couvre-feu en aurait ! […] Avec une telle manière de sentir et de concevoir la beauté poétique, l’auteur du Couvre-feu, qui, nous devons en convenir, a, pendant ces dix dernières années, accompli un rude travail de lime sur lui-même, a eu beau se polir, se dépouiller, s’élever, — et qui s’élève se simplifie !