Or, c’est ainsi que l’auteur de Louis-Philippe et de l’Orléanisme sait la dire. […] la prétention, dans un seul chapitre, de suivre un auteur qui a devant lui l’espace de deux longs volumes pour dérouler les faits d’un règne de dix-huit ans. […] Quoique l’auteur soit vivement hostile à l’un et à l’autre, et qu’il ne leur épargne ni ses indignations, ni ses mépris, cependant, il est, comme je l’ai dit, très occupé de l’obligation d’être juste. […] La seule indulgence inexplicable et que je reproche nettement à l’auteur, si vaillant de franc parler, est l’étrange silence qu’il a gardé sur Guizot, si longtemps ministre et président du Conseil sous le gouvernement de Juillet.