Il attaque sans crainte la stupidité de ceux qui s’attachent à des opinions aussi fausses. […] « Le libre et mâle langage de Copernic, témoignage d’une conviction profonde, contredit assez cette vieille assertion, qu’il aurait donné le système auquel est attaché son nom immortel, comme une hypothèse propre à faciliter les calculs de l’astronomie mathématique, mais qui pouvait bien être sans fondement. […] Il s’élance contre l’arbre auquel il prétend s’attacher, et le bois de la tige croît en s’appliquant, comme du plâtre à mouler, sur un des côtés du tronc qui lui sert de point d’appui. […] Ce sont les racines aériennes des épiphytes (aroïdées), qui vivent sur les cimes, en plein air, qui se passent fort bien d’emprunter leur nourriture à la terre et sont comme une seconde forêt par-dessus la première, qui s’attachent à demeure aux plus fortes et aux plus hautes mères branches, et retombent droit comme un fil à sonde, tantôt isolément, tantôt en paquets, s’arrêtant ici à moitié chemin du sol, finissant ailleurs par y toucher et par y enfoncer leurs radicules. » XXII « Le taillis de la forêt vierge change d’un endroit à l’autre.