Rôdant toujours autour de cette France interdite, elle séjourna encore à Hambourg, et c’est dans cette ville que la renommée, désormais attachée à son nom par Adèle de Sénange, noua sa première connaissance avec M. de Souza, qu’elle épousa plus tard vers 1802. […] Il y a un bien admirable sentiment entrevu, lorsque étant allée dans le parc respirer l’air frais d’une matinée d’automne, tenant entre ses bras le petit Victor, l’enfant de sa sœur, qui, attaché à son cou, s’approche de son visage pour éviter le froid, elle sent de vagues tendresses de mère passer dans son cœur : et le comte Ladislas la rencontre au même moment. […] inquiétude qui s’attache au cœur et le déchire ! […] je sens ta main légère A mon cou nu de trop près s’attacher, Ce front trop tiède en mon sein se cacher ; Éveille-toi ! […] Dors, cher Enfant ; je sens ta main légère A mon cou nu de plus près s’attacher, Ton frais baiser en mon sein se cacher ; Dors, cher Enfant ; je suis encor ta mère !