/ 1746
437. (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « M. RODOLPHE TÖPFFER » pp. 211-255

Mais, encore, en général, l’école des arts à Genève eut plutôt un caractère de patience, d’application et d’industrie ; l’utilité pratique ne s’en sépara point, et l’artiste serra de près l’artisan. […] Son père, encore vivant, est un peintre spirituel, estimé, et connu de ceux des artistes de Paris dont les débuts ne sont pas de trop fraîche date. Cet excellent père, éclairé par l’expérience, et qui avait conquis lui-même son instruction, la voulut ménager à son fils de bonne heure, et pour cela il eut à lutter contre les goûts presque exclusifs d’artiste que dénotait le jeune enfant. […] C’est vers ce temps que, sous prétexte de consulter les hommes de l’art, mais en réalité plutôt pour tromper ses anxiétés par l’étude, il se rendit à Paris, n’y consulta personne, renonça tout bas et avec larmes à la vocation d’artiste, et, renouant avec les lettres, s’appliqua à devenir un instituteur éclairé. […] Dans la troisième partie nommée du nom d’Henriette, et où Lucy mariée reparaît agréablement, le jeune homme a grandi, il est artiste et homme, l’affection sérieuse et moins fleurie aboutit à l’union durable.

/ 1746