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329. (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « VII. M. Ferrari » pp. 157-193

De tempérament bien plus artiste que philosophe, comme la plupart des intelligences de son pays, à l’exception de saint Thomas d’Aquin, l’Aristote monacal, l’auteur des Révolutions d’Italie n’en a pas moins ce genre de bon sens italien, perçant, allongé, souple comme un glaive, qui entre dans le cœur des faits, quitte à s’y briser, si l’esprit ne mesure pas de loin où il frappe. […] Ferrari est un artiste, et un érudit, et son érudition a porté à sa tête d’artiste. […] Rien d’intermédiaire en Italie entre les lazzaroni, la canaille, et les plus grands Saints ou les plus grands artistes. […] Ferrari est un artiste plus que tout autre chose. C’est un artiste, Italien de partout, chez qui l’Italie a tout créé, le bien et le mal.

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