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1606. (1912) Réflexions sur quelques poètes pp. 6-302

Les savants, les chanteurs et les artistes, tous les suppôts de l’Université et du Parnasse qui faisaient cercle autour de la femme d’Ennemond Perrin le cordier, relevaient apparemment leur enthousiasme pour elle par une forte dose de littérature. […] Mais tous les praticiens ne sont pas des artistes… etc… *** Méléagre, dans le préambule de sa guirlande, accorde à la poétesse Anyté le lys et à la divine Sapho la rose. […] Mais je ne songeai pas à lui, l’autre année, en écoutant tinter les clochettes des troupeaux, le long de la route d’Éleusis, ni en respirant l’odeur du thym sur les flancs nus du Lycabète droit, ni en contemplant la mer légère du haut de l’Acropole, debout parmi les débris des temples, ni lorsque je marchai solitaire dans la nuit attique, au bord du Céphise, sur la terre de Colone riche en coursiers… *** À Paris, où elle surveillait les études de ses fils, Mme Chénier présida un cercle brillant de poètes, d’artistes et de savants.

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