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431. (1866) Nouveaux lundis. Tome VI « Théophile Gautier. »

Il est et il restera une des productions les plus à part, et les plus compliquées comme les plus brillantes, de cette époque d’art qui a tant donné. […] Le récit se déroule en couplets ou douzains auxquels aucune condition de l’art pittoresque et sévère ne fait défaut. […] Il s’en tint le plus habituellement à l’ironie et à l’art pur. […] Je signale l’excès ; mais la raison aussi, — j’entends la raison poétique, — la fantaisie, nourrice de l’art, y trouvaient leur compte ; et lorsqu’un des adeptes se détachait de cette société si parfaitement désintéressée et si vraiment innocente dans ses fureurs, pour entrer tout de bon dans la violence, dans la conspiration et la haine, quels vers aimables et doux Théophile Gautier lui adressait, en le rappelant cette fois à la nature non distincte de l’art ! […] Voir le volume intitulé l’Art moderne, page 95.

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