C’est la chair et le sang, le cerveau et le cœur, l’âme et la vie d’un homme qui, dans l’art littéraire le plus éclatant et le plus profond, fut à la fois un Raphaël et un Michel-Ange. […] À mes yeux, le talent — surtout dans l’art que pratiquait Balzac — est une question d’âme tout autant que d’intelligence… Byron, tout coupable qu’il fut parfois, était une âme magnanime, faite pour la vérité, même quand il la méconnaissait ; car il l’a souvent méconnue… Balzac, lui, est aussi grand par l’âme que par l’esprit, et c’est la grandeur absolue !