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392. (1913) La Fontaine « VII. Ses fables. »

L’animal a appris un certain nombre de choses nécessaires à sa subsistance, nécessaires à sa défense, nécessaires à sa vie, et quand il les a sues, quand sa vie a été à peu près assurée, il a été très sage, il s’est arrêté, parce qu’il est un sage ; il a dit : « Je n’ai besoin de rien de plus !  […] L’homme est animal inventeur éternel, parce qu’il en a contracté le pli, en quelque sorte, et parce qu’il n’a pas su s’arrêter au point où il est très probable qu’il aurait pu s’arrêter. […] Est-elle une véritable supériorité, et n’y a-t-il pas eu plutôt une erreur de notre part à avoir continué, au lieu de nous être arrêtés à un certain point ?

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