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1244. (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Mademoiselle Aïssé »

La Renommée, ce monstre infatigable, du même vol dont elle a touché les ruines des empires, s’arrête à cette chose aimable, s’y pose un moment ; elle en revient, comme la colombe, avec le rameau. […] À une première et rapide lecture, ces inconvénients arrêtent peu ; on ne suit que le cours des sentiments de celle qui écrit. […] Mme d’Abzac, sa sœur aînée, morte à quarante ans dans notre petit Saint-Yrieix, vers l’époque, je crois, du Consulat, était d’une si prodigieuse beauté, que bien peu de temps avant sa mort, alors qu’elle était hydropique, on s’arrêtait pour l’admirer lorsqu’on pouvait l’apercevoir. […] Alors je m’y arrête, je la tourne de tous les sens : j’oublie tout le reste, j’oublie que c’est une lettre que j’écris et qu’il est impertinent de faire des amplifications à tout propos.

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