Aussi profite-t-il sans hésiter de ma bonne volonté, et me laisse-t-il maître de m’arrêter autant que je le trouverai sage dans toutes les villes où je verrai un sujet de profitables recherches et de fécondes observations. […] La lettre de Gandar ne finit pas sur ce conseil de M. de Humboldt ; il continue avec esprit, avec entrain et une sorte de gaieté qu’on n’attendrait pas sous sa plume et dont sa correspondance familière est souvent animée ; il se promet donc d’obéir à l’impérieux conseil de M. de Humboldt, puis il ajoute : « Mais M. de Saulcy me dit : “Arrêtez-vous à Naples ; montez au Vésuve ; explorez Pompéi ; allez à Baïa, à Salerne, à Pæstum ; lisez Virgile à Cumes, au cap Misène, au seuil des Enfers.” — Mais M. […] Généralisant son point de vue, y rattachant le résultat de ses précédentes études sur Dante et Pétrarque, il s’était arrêté à l’idée de réunir sous ce titre : Des Confessions poétiques, une suite d’analyses dans lesquelles il aurait présenté les modifications du sentiment personnel se produisant aux différents siècles. […] Il n’en est pas de même du Journal de la sœur, qu’on imprime en ce moment : c’est de tout cœur que j’en ai revu et arrêté le texte.