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805. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre II. La Renaissance. — Chapitre V. La Renaissance chrétienne. » pp. 282-410

Tel a caché ses livres dans le creux d’un arbre ; un autre apprend par cœur une épître ou un évangile, afin de pouvoir y penser tout bas, même en présence des dénonciateurs. […] L’Angleterre avait son livre. « Quiconque pouvait acheter le livre, dit Strype, ou le lisait assidûment, ou se le faisait lire par d’autres, et plusieurs personnes d’âge apprirent à lire pour cet objet. » Des pauvres, le dimanche, se rassemblaient au bas de l’église pour le lire. […] Pour moi, avec tout ce que je pus apprendre par une recherche exacte, je crus en conscience que la femme n’était pas coupable, toutes les circonstances bien considérées. […] Je me réjouis d’apprendre que ton âme prospère. […] Un mois après, réprimandé par une femme, tout d’un coup « à ce reproche je me tus, et baissant la tête, je souhaitai d’être de nouveau un petit enfant pour que mon père m’apprît à parler sans cette méchante habitude de jurer.

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