Mais lorsque Parsifal apprend de la bouche de Kundry que sa mère est morte de chagrin après la fuite de son fils, il tombe à genoux, submergé de remords et de douleur. […] Les annales des arts occultes de tous les temps, qui étonneront un jour la science moderne lorsqu’elle saura les comprendre, nous apprennent que tous les magnétiseurs, évocateurs, dompteurs de corps ou d’âmes ont été des mâles puissants qui ont su diriger leurs forces physiques et psychiques vers un but déterminé. […] On peut avancer que les efforts des poètes de cette époque pour idéaliser le théâtre se fondaient sur une conception erronée ; mais on ne bannira pas pour cette raison leurs œuvres de la scène, et l’acteur devra apprendre à les dire. — Maintenant que le but est atteint, et que nous avons, dans le drame musical, l’idéalisation du théâtre, le drame parlé est rendu à sa vraie destination de drame strictement Réaliste. […] Ce furent non seulement les vastes connaissances du vieillard dont il profita ; il apprit aussi, chez lui, à ne pas craindre les attaques d’adversaires, et à dédaigner « Sa Majesté le Public », — « il se trouve des gens qui peuvent encore rechercher les applaudissements de cette canaille ? […] Ici est la limite ; pour apprendre plus, il faut, de nouveau, descendre dans les profondeurs du Moi. « En vérité, dit Schopenhauer, cette puissance cachée, qui conduit même les événements extérieurs, ne peut avoir sa racine que dans notre propre âme, mystérieuse ; car l’alpha et l’oméga de tout ce qui est réside en nous-mêmes. » 3° Hans von Wolzocen : L’Idéalisation du théâtre. — XII.