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461. (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre X. Seconde partie. Émancipation de la pensée » pp. 300-314

Mais ce qui, au défaut de toute autre cause, assurerait encore la perpétuité des sociétés humaines, c’est la nécessité imposée à l’homme de tout apprendre. […] Si nous n’avions pas blâmé toute comparaison entre l’homme et les animaux, nous pourrions dire que l’homme en naissant ne sait rien de ce qu’il doit savoir, même pour se conserver ; que les animaux, au contraire, savent tout, qu’ils n’ont besoin de rien apprendre.

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