Je n’appartenais plus au groupe étroit des poètes. […] J’estimerai à très grand honneur de voir mon nom sur la liste de ceux qui appartiennent à une université si libérale et que j’ai trouvée à mon égard, en des temps difficiles, si bienveillante et si hospitalière. […] Cloüet a écrit sur la garde de ce petit livre des pensées littéraires de lui sur « le plus parfait des poètes latins après Virgile », suivies de vers de Gresset et de Voltaire à l’éloge d’Horace.Ces deux pages de la main du professeur sont datées de « vendredi 31 8bre 1817. » Le jeune élève a mis deux fois sa signature au-dessous de celle de son maître : « Sainte-Beuve, 1er mai 1818 » ; c’était l’année de son départ pour Paris ; — « Sainte-Beuve. 19 janvier 1822 » ; il était bien près de quitter ayant définitivement l’école et le collège cette année-là. — Un autre Horace de 1760, en deux volumes et traduit en français, ayant également appartenu à M. […] Je ne sais à quelle fonction répondait alors cette qualité que je retrouve plusieurs fois, écrite en abrégé, sur les papiers de ce temps-là, ayant appartenu à M. de Sainte-Beuve père. — Sur son contrat de mariage, qui est du 29 ventôse an XII, il prend titre et qualités de directeur de l’octroi municipal et de bienfaisance de Boulogne-sur-Mer. — Voici un billet antérieur, imprimé, dont les blancs sont remplis à son nom : « Cn Sainte-Beuve, adteur