ou plutôt ce cosmopolitisme y effet dangereux de son commerce avec les étrangers, de sa résidence à Berlin, et de son passage à Londres, en lui persuadant qu’il valait mieux appartenir à tous les pays qu’au sien, lui conseilla-t-il de tourner en dérision l’héroïne qui seconda le dévouement des La Hire, des Dunois, et des Saintrailles ? […] Les saints et purs mobiles des croisades de religion les rendirent, un seul moment, dignes de la lyre du Tasse : depuis cette époque précise, il n’appartint plus qu’à l’histoire de constater la dégénération de leur grandeur en une politique ambitieuse, commerciale, vindicative, et spoliatrice. […] Il le devait à la vérité et à son sujet, et il fallait faire voir que les attentats de Sixte-Quint n’étaient pas plus respectables que ceux de Jules II et des Borgia, et n’appartenaient pas à la religion. » Non, sans doute, ajouterai-je, pas plus que les forfaits des factieux et des tyrans n’appartiennent à la liberté, à la gloire, et à la philosophie, qu’on en accuse calomnieusement en notre âge. […] Pourtant ce vaste théâtre de fictions appartient à l’épopée qui doit, sans s’y perdre jamais, voyager dans son étendue. […] « Conquérant enchanteur, tu t’emparas, Homère, « Du Tartare et du ciel, de l’onde et de la terre : « L’univers t’appartient.