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489. (1890) Journal des Goncourt. Tome IV (1870-1871) « Année 1871 » pp. 180-366

Et le maître opulent de l’écriture et du dire vous apparaît, comme un doge dans la débine, comme un pauvre et mélancolique Marino Faliero, joué au théâtre Saint-Marcel. […] La retraite prussienne a sonné, et il n’est apparu encore aucun Prussien, — nous n’en aurons sans doute que demain. […] La délivrance m’est apparue, sous la forme de deux gendarmes, reprenant au galop, possession du boulevard Montmorency. […] Comme si tout ce que nous souffrons n’était pas suffisant, voici qu’il apparaît, dans les journaux, la perspective d’une occupation prussienne. […] Des cavaliers apparaissent, menaçants, le sabre au poing, faisant cabrer leurs chevaux, dont les ruades rejettent les promeneurs de la chaussée sur les trottoirs.

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