Depuis qu’en ces lieux le temps m’oublia seule, La terre m’apparaît vieille comme une aïeule Qui pleure ses enfants sous ses robes de deuil. […] On eût dit que ces murs respiraient comme un être Des pampres réjouis la jeune exhalaison ; La vie apparaissait rose, à chaque fenêtre, Sous les beaux traits d’enfants nichés dans la maison. […] Je priai longtemps, je crois, si j’en juge par l’innombrable revue de choses, de jours, d’heures douces ou amères, de visions apparues, embrassées et perdues qui passèrent devant mon esprit. […] personne n’apparaissait au-devant de moi !