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34. (1903) La pensée et le mouvant

C’est bien ce que nous crûmes apercevoir en étudiant la structure de l’entendement humain. […] Approfondir intuitivement l’esprit est peut-être plus pénible, mais aucun philosophe n’y travaillera longtemps de suite : il aura bien vite aperçu, chaque fois, ce qu’il est en état d’apercevoir. […] Je m’aperçus, un beau jour, que le temps n’y servait à rien, qu’il ne faisait rien. […] Mais c’est ce que nos habitudes intellectuelles nous empêchent d’apercevoir. […] Mais nous avions perçu sans apercevoir.

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