Gilbert, dans son édition de Vauvenargues, a parfaitement mis en lumière ces points, très peu aperçus jusqu’ici, qui auraient été les causes de rupture entre Vauvenargues et Voltaire, et c’est ici que la publication qu’il a faite éclaire pleinement un Vauvenargues trop laissé dans l’ombre, et nous révèle, en l’auteur des Pensées et maximes, une moralité qui n’était pas du tout la philosophique et la païenne que Voltaire lui avait bâtie comme une pyramide de Rhodope.