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735. (1865) Cours familier de littérature. XX « CXVIIIe entretien. Littérature américaine. Une page unique d’histoire naturelle, par Audubon (2e partie) » pp. 161-239

De même que le daim de Virginie et le karibou mâle, ces animaux jettent leur bois chaque année, vers le commencement de décembre ; mais, la première année, ils ne le perdent pas même au printemps4. […] Leur séjour dans ces contrées dépasse rarement trois mois ; ils en emploient deux autres, tant à bâtir leur nid qu’à élever leur couvée ; et, comme ils quittent le Labrador vers le milieu d’août, au plus tard, ils passent probablement plus de la moitié de l’année à voyager. […] Ayant, dans ces dernières années, passé un hiver à Charleston, en compagnie de mon digne ami Bachman, je remarquai que ce charmant oiseau faisait son apparition dans cette ville et les faubourgs, au mois de décembre. […] À l’époque qui ramène ces oiseaux en Pennsylvanie, j’eus la satisfaction de revoir ceux de l’année précédente, dans ma caverne et aux environs ; et là, toujours dans le même nid, deux nouvelles couvées s’élevèrent. […] J’ai remarqué que, lorsque les pewees reviennent au printemps, ils consolident leur ancienne habitation par des additions aux parties extérieures adhérentes au roc ; c’est pour l’empêcher de tomber, ce qui lui arrive cependant quelquefois, lorsqu’elle date de plusieurs années.

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