Faisons enfin un dernier pas : coupons les objets inanimés des communications qu’ils entretiennent avec nous ; représentons-les nous — tels que nous les voyons sans doute, puisque nous ne saurions faire autrement, — mais cessons d’avoir égard à l’usage que nous en tirons ; traitons-les enfin comme s’ils existaient en eux-mêmes et pour eux-mêmes : c’est la Peinture d’animaux, c’est la Peinture de paysage, c’est la Peinture de nature morte… Nous avons parcouru le cycle, et en quelque sorte épuisé les combinaisons possibles : toute peinture est Religieuse, ou Mythologique ou Historique, ou Iconique, ou de Genre, ou de Paysage, ou de Nature morte — et chacune de ces formes successives, que l’on peut combiner toutes ensemble, nous est apparue, à son origine, comme un démembrement, et, dans son développement^ comme une extension de la précédente. […] Pour l’homme sans doute, on ne pourra jamais faire exactement comme pour les animaux ou pour les plantes ; l’homme moral est plus complexe ; il a ce qu’on nomme liberté et qui, dans tous les cas, suppose une grande mobilité de combinaisons possibles.