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307. (1884) Les problèmes de l’esthétique contemporaine pp. -257

Les formes et les couleurs qui ont plu d’abord aux animaux ont dû être celles des choses propres à les nourrir7. […] C’est le travail, après tout, qui fait la supériorité de l’homme sur l’animal et de l’homme civilisé sur le sauvage. […] La grâce, en effet, suppose une certaine détente des muscles, qui ne se produit guère chez l’animal qu’à l’état de repos, de vie expansive et d’intention pacifique. […] Remarquons d’ailleurs que tous les êtres vivants, animaux ou végétaux, présentent plus ou moins la ligne serpentine dans leurs mouvements et jusque dans leur structure. […] Il faut sans doute qu’il nous représente une nature réelle, de vrais arbres, des animaux vivants, mais tout cela vu par un homme et non par un bœuf.

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