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150. (1904) Zangwill pp. 7-90

Il y aurait des êtres qui se serviraient de l’homme comme l’homme se sert des animaux. » C’est alors peut-être que l’homme s’apercevrait que l’homme se sert mal des animaux. […] Les animaux qui servent à la nourriture de l’homme de génie ou de l’homme de bien devraient être contents, s’ils savaient à quoi ils servent. […] La belle antiquité conçut avec raison l’immolation de l’animal destiné à être mangé comme un acte religieux. […] Ce n’est jamais que par métaphore que nous avons pu présenter l’univers comme un animal. Animal suppose espèce, pluralité d’individus ; il y aurait donc plusieurs univers !

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