/ 1173
119. (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre II. L’antinomie psychologique l’antinomie dans la vie intellectuelle » pp. 5-69

La cérébralité, chez les animaux supérieurs et chez l’homme, est un produit du milieu social. […] « La condition essentielle qui établit la différence entre l’homme et les animaux vient de ce que l’homme vit et se développe dans des sociétés grandissantes, énormes, tandis que l’animal est la plupart du temps isolé, ou bien vit en bandes, de tout temps stationnaires et très restreintes. […] Ainsi, voilà la différence cérébrale entre l’homme et l’animal ramenée à une différence de milieu social. […] Il y a des espèces animales qui ont une vie et une organisation sociales très perfectionnées, avec une division du travail très avancée, par exemple les abeilles et les fourmis. […] Il est vrai que les sociétés humaines sont plus amples, plus mobiles, plus différenciées que les sociétés animales, ce qui, d’après M. 

/ 1173