Quand on songe qu’à l’époque même où il écrivait, il y avait toute une école qui, mettant son orgueil à abaisser la nature humaine, définissait l’homme « un animal débruti », et que les savants, plutôt que d’admettre le mystère sublime de l’homme fait à l’image de Dieu, préféraient, pour se donner la triste joie de nier l’existence du Créateur, accepter l’ignoble mystère de l’homme éclos d’un œuf de poisson, on comprend que M. de Bonald, pour mieux s’éloigner de cette déplorable extrémité, se soit jeté dans une définition d’un spiritualisme un peu excessif.