Il faut laisser aux naturalistes le privilège de reconstruire tout un animal sur la simple inspection d’un ou deux fragments de son squelette : les individualités humaines ne se reconstruisent pas ainsi ; elles sont, sans contredit, fort liées, parfaitement logiques ; mais enfin ce sont des individualités, et l’on ne saurait les étudier comme des espèces. […] Les animaux, à mesure qu’ils naissent, s’inquiètent si la création ne les a pas dépassés, si elle ne leur a pas, dans quelque abîme inconnu, pétri, façonné un maître.