La même méthode rendait impossible toute tentative de psychologie comparée : car s’il n’y a point d’autres procédés à suivre que la réflexion, on ne peut étudier les phénomènes psychiques des diverses races animales. […] Mais d’autres préjugés, qu’il est inutile d’examiner ici, s’opposaient à ce qu’on étendit cette étude aux animaux. […] Le physiologiste qui n’aurait soumis à ses expériences que des vertébrés, refuserait de reconnaître chez les autres animaux les fonctions propres à l’animal parce qu’elles y sont plus simples et plus obscures. […] Les naturalistes ont découvert certaines corrélations organiques sur lesquelles ils se fondent pour restituer un animal à l’aide de quelques fragments. […] Il s’efforce même d’établir que la psychologie est la science de l’homme tout entier, la physiologie ne s’occupant que de l’animal.