Moi qui vous parle, si j’avais été le dieu de la mer, je n’aurais pas exclu le pauvre animal de mon empire. […] L’une enseigne le crime par les entremangeries dont les espèces animales ou végétales se rendent coupables ; l’autre, qui dans son immuable essence est « âpre, égoïste, jaloux, sensuel, féroce », arrive parfois à voiler ce fond, qui n’est pas beau. […] Le romancier donne à ces enfants de son imagination une morbidesse qui décèle les plus profonds instincts de leur père, et si, par hasard, il esquisse au passage un homme robuste et sain, à la solide carrure, au caractère fermement équilibré, il semble qu’il ait tantôt une nuance de mépris, tantôt une sorte de jalousie inavouée à l’égard de ce bel animal trop bien portant.