Plus grande est la force d’agir départie à une espèce animale, plus nombreux, sans doute, sont les changements élémentaires que sa faculté de percevoir concentre en un de ses instants. […] Au plus bas degré de l’échelle animale, chez des êtres vivants qui se réduisent à une niasse protoplasmique indifférenciée, la réaction à l’excitation ne met pas encore en oeuvre un mécanisme déterminé, comme dans le réflexe ; elle n’a pas encore le choix entre plusieurs mécanismes déterminés, comme dans l’acte volontaire ; elle n’est donc ni volontaire ni réflexe, et pourtant elle annonce l’un et l’autre.