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432. (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre I — Chapitre premier »

La langue anglaise a continué d’être facultative ; s’y moquer des préceptes d’Addison n’y porte point malheur tandis que chez nous on a remarqué, même avant Voltaire, qu’on ne s’y moque pas impunément des préceptes de Boileau. […] Aussi n’importune-t-on pas les écrivains anglais ni allemands de la nécessité d’être clairs. […] La langue anglaise, si nous comptons les bouches qui la parlent, semble disputer l’universalité à la langue française : mais, regardez-en l’usage, elle n’est que la langue commerciale du monde ; la nôtre en est la langue intellectuelle.

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