Les Français, chez qui la plaisanterie et le sérieux « constituent deux mondes séparés, offrent bien peu de traces dans leurs écrits de cette délicieuse humeur (humor, humour) qui chez tant d’écrivains allemands et anglais provoque en même temps le sourire et les larmes. […] Contemporain de Bacon, il partage avec l’illustre Anglais la gloire d’avoir créé la philosophie expérimentale, cette philosophie qui, à la place des préjugés, des confiances, des superstitions du passé, ne se permet de conclure que d’après l’observation des faits.