Il s’était pris d’enthousiasme pour le docteur de Quincey, cet Anglais qui a chanté les vertus du « juste et subtil opium » et qui avait savouré les délices du poison, au point de l’absorber, sous la forme liquide, par jour et pendant plusieurs années, jusqu’à concurrence de huit mille gouttes112. […] Aussi ses vers n’ont-ils jamais plus de mérite que n’en a une version anglaise ou italienne écrite par un Français, la grammaire sous ses yeux et le dictionnaire à la main186 ». […] Faut-il chercher à établir un rapport quelconque entre ces poètes déjà anciens qui présidaient à l’éclosion d’une forme artistique nouvelle, le drame anglais, et cet autre poète moderne qui devançait la création d’une autre forme de l’art également inédite, le roman contemporain ?