/ 1383
1231. (1862) Cours familier de littérature. XIII « LXXVIIe entretien. Phidias, par Louis de Ronchaud (2e partie) » pp. 241-331

Quand on en voit ce que j’en ai vu seulement, avec ses majestueux lambeaux mutilés par les bombes vénitiennes, par l’explosion de la poudrière sous Morosini, par le marteau de Théodore, par les canons des Turcs et des Grecs, ses colonnes en blocs immenses touchant ses pavés, ses chapiteaux écroulés, ses triglyphes et ses statues emportées par les agents de lord Elgin, sur les vaisseaux anglais, ce qu’il en reste est suffisant pour que je sente que c’est le plus parfait poème écrit en pierre sur la face de la terre ; mais encore, je le sens aussi, c’est trop petit !

/ 1383