Les deux appartements du second étaient occupés, l’un par un vieillard nommé Poiret ; l’autre, par un homme âgé d’environ quarante ans, qui portait une perruque noire, se teignait les favoris, se disait ancien négociant, et s’appelait monsieur Vautrin. […] Il se rencontra dans un ancien fabricant de vermicelle nommé le père Goriot. […] “C’était, disait-elle, une des plus anciennes et des plus estimées pensions bourgeoises du pays latin. […] Elle écrivit à cette jeune femme une lettre dans l’ancien style, et la remit à Eugène, en lui disant que, s’il réussissait auprès de la vicomtesse, elle lui ferait retrouver ses autres parents. […] La pension était installée à l’ancien hôtel Joyeuse, où, comme dans toutes les anciennes demeures seigneuriales, il se trouvait une loge de suisse.