Loin de prétendre à le supprimer, l’analyse porte le drame en elle et l’enfante. […] Les détails visent et arrivent à l’ensemble ; je le répète, le drame sort de l’analyse comme son fruit naturel. […] On ne peut dire que le drame succède à l’analyse, qu’il s’en détache, qu’il ait une existence propre ; c’est, pour ainsi dire, l’analyse même qui est dramatique. […] Le roman n’a le droit d’être constatation qu’après avoir été analyse. […] B. d’Aurevilly nous impose toujours l’analyse avant l’appréciation.