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242. (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « I — L’avenir du naturalisme »

Il s’agit donc de voir si cet élargissement considérable, auquel la science nous a conduit, de l’idée génératrice du naturalisme, ne porte pas quelque atteinte à la valeur intrinsèque des œuvres qu’il engendra, et si nous ne serons pas amenés, par cette analyse, à établir une distinction entre l’importance temporaire du rôle de Zola et la valeur permanente de son œuvre.‌ […] Soumis à cette analyse précise qui démontrait leur pénétration réciproque, les deux principes apparurent identiques. […] En même temps que par une analyse plus scrupuleuse, suivie d’une synthèse plus large, de l’être vivant, la science et la philosophie s’acheminaient du matérialisme au monisme, en littérature et en art, le naturalisme, rude et succinct du début, s’élargissait jusqu’à une conception voisine du panthéisme. […] Je me heurte à une pareille insuffisance si j’examine la théorie « déterministe » dont Zola fait si grand cas, au cours de son analyse serrée du texte de Claude Bernard.

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