Une révélation de son génie inné lui avait fait imiter sans efforts l’expression des fortes sensations : effroi, amour, contemplation, tristesse, deuil, désespoir, sur le visage et dans la pose du corps, pour produire sur l’œil ce que la poésie dramatique ou épique la plus éloquente produit sur l’imagination la plus sensible. […] J’y fus souvent invité plus tard et j’y dînai dans la salle magnifique où la célèbre Vénitienne Bianca Capello, devenue grande-duchesse par l’amour, expia par le poison son bonheur et celui de son époux. […] Et toi, mon Dieu, n’es-tu pas tout amour ? […] « J’y mettrai une paillette plus brillante que toutes les autres, un baiser sous le soulier de mon amour ! […] On dirait qu’elle est jalouse de l’amour de la mère pour l’enfant, et qu’elle regarde Fior d’Aliza comme son enfant à elle-même.